Le prix d’un enduit de façade a tout à voir avec le type de finition, de produit, de la couleur. L’épaisseur et la qualité du produit vont aussi l’impacter. L’enduit de façade, au même titre que le crépi et la peinture, constitue un revêtement utilisé pour recouvrir la façade extérieure, afin de l’embellir, de la personnaliser et de la protéger. Bien que l’enduit n’arrive pas à concurrencer le crépi, il n’est pas pour autant moins performant, techniquement et esthétiquement.
Cela est d’autant plus vrai que les fabricants ne cessent d’apporter d’incessantes innovations à ce type de revêtement ancien et éprouvé. Et cela concerne aussi bien la technique de mise en œuvre que la qualité du produit (teintes et composition). On sait que le plus grand atout de l’enduit de façade réside dans son prix, mais il en intègre encore d’autres atouts pour commencer à avoir de plus en plus de succès dans le domaine de revêtement de finition.
Prix d’un enduit de façade : caractéristiques
L’enduit de façade sert, soit à uniformiser, soit à protéger, soit à décorer, un support de façade en briques, en pierres ou en ciment. Dans ce sens, il a des points communs avec le crépi de façades, entraînant ainsi une certaine confusion de terminologie entre les deux. Or l’enduit peut constituer une couche de finition à part entière, ou bien on peut le recouvrir de crépi ou de peinture.
Deux types d’enduits existent, l’enduit traditionnel ou classique qui est un enduit minéral autrement dit composé de mortiers à base de ciment, de chaux ou de plâtres et l’enduit organique. Le premier, souvent multicouche, car il est appliqué en deux ou trois couches à la main ou à la machine, est généralement préparé sur le chantier. Le second dont la préparation et le dosage se font en usine. Il est monocouche, car l’application se fait en une seule passe, la plupart du temps avec une machine.
Actuellement, avec les améliorations apportées, il existe une version monocouche parmi les enduits minéraux de façade. Ce sont les enduits à liant hydraulique qui prennent quand ils sont en contact avec l’eau. Ceux qui prennent quand ils sont en contact avec l’air, donc à liant aérien et qui restent multicouches, sont ceux à base de plâtre.
Prix d’un enduit de façade : quels avantages ?
Posés suivant les règles de l’art, par un professionnel, les enduits de façade, intègrent de nombreux avantages et n’ont rien à envier avec les autres revêtements, en termes d’esthétique.
Les enduits de façade classiques ou traditionnels, du fait de leur mode d’application, résistent parfaitement aux intempéries de toutes sortes et procurent à l’habitation une inertie thermique indéniable tout en laissant respirer le support. En effet, la première couche appelée gobetis, est conçue pour assurer un bon accrochage (fortement dosé avec 5 à 6 mm d’épaisseur). La deuxième couche, la plus épaisse (8 à 15 mm d’épaisseur), appelée dressage ou corps d’enduit, est prévue pour rattraper tous les défauts, principalement ceux de la planéité. La troisième couche ou couche de finition, assure le rendu final souhaité, grâce aux différentes finitions disponibles aux nombreuses teintes dues à des pigments ajoutés lors de la préparation.
Prix d’un enduit de façade : les inconvénients
Les points faibles de ces types d’enduits se trouvent principalement dans la durée du temps de réalisation. En effet, il n’est pas possible d’appliquer la deuxième couche qu’après 4 jours, voire une semaine pour laisser à la première le temps de sécher. Puis il faut encore trois jours de séchage avant de poser la couche de finition. Par ailleurs, en construction neuve, le gobetis ne peut être posé qu’après un mois suivant l’achèvement de la maçonnerie. À noter que l’enduit à base de plâtre, même s’il s’applique en 3 trois ne demande pas, entre chacune d’elle qu’un délai de séchage minime n’atteignant pas une journée. Cette prise rapide peut constituer un inconvénient dans la mesure où l’application doit se faire très rapidement.
Les enduits organiques
Les enduits organiques industriels, utilisés surtout en maison neuve assurent à celle-ci une isolation thermique élevée. Projetés généralement à la machine, mais quelquefois à la main avec une truelle ou une tyrolienne, ils sont de pose facile et rapide. Ce qui réduit significativement le coût par rapport aux enduits minéraux.
Leurs défauts résident dans le fait de ne pas être assez épaisse si bien qu’à long terme, sous l’effet de l’humidité ils n’arrivent pas à cacher suffisamment les joints de la maçonnerie, en dessous. De plus, ils sont plus difficiles à appliquer en rénovation. Effectivement, pour un bon accrochage, la surface doit être complètement débarrassée de l’ancien revêtement.
Les précautions nécessaires
Par ailleurs, l’application de l’enduit de façade ne doit pas se faire ni en temps venteux, de gel, ni en temps d’ensoleillement intense.
Enfin, comme pour les autres revêtements de façade, dont le crépi ou la peinture, le choix de la couleur et du type d’enduit peut être soumis à la réglementation locale. Il s’avère important de se référer à la mairie sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme) avant d’entamer les travaux.
Les travaux préalables
On ne doit pas négliger l’étape de préparation du mur si on veut un résultat durable et réussi. En effet, pour que l’enduit puisse bien adhérer à la surface, on doit d’abord la débarrasser de toute trace du revêtement précédent et de toute trace de poussière. Toujours pour une bonne adhérence, on doit également veiller à ce qu’elle soit rugueuse et même en cas de mur abimé, la pose d’un treillis métallique est même recommandée.
Les différentes finitions
Quand on parle de finition, il y a celle de l’enduit traditionnel, encore d’actualité et celle des enduits monocouches, plus récents. On utilise surtout ces derniers (à 75 %) en constructions neuves.
L’enduit taloché
La technique traditionnelle de qualité et durable est l’enduit taloché. Elle se réalise en plusieurs passes. Et la dernière se fait soit avec une taloche plastique (en bois) soit avec une éponge, suivant l’effet désiré. Elle permet d’obtenir un rendu lisse. Le rendu final peut être une finition fine, plus épaisse ou encore un badigeon.
Cette technique exigeant le savoir-faire d’un professionnel demande un budget assez élevé.
L’enduit monocouche
L’enduit monocouche, plus facile à mettre en œuvre est moins onéreux. Il permet plusieurs finitions qui vont chacune, personnaliser l’aspect final de la maison. Dans ce sens, on peut jouer avec le volume. Il est aussi possible de mettre un élément en avant, opter pour la bi coloration ou les enduits à motifs. Si le cœur vous en dit, vous pouvez utiliser des couleurs vives (tendance récente), etc. Quoi qu’il en soit, on rencontre trois principales finitions. L’enduit taloché comme à l’ancienne, puis gratté. C’est la technique la plus courante. Il est d’abord taloché pour être ensuite griffé avec un graton. L’enduit projeté est laissé brut après la projection par une machine. Et l’enduit écrasé est légèrement taloché après être projeté.
Quelques coûts indicatifs
Le prix de l’enduit de façade dépend de plusieurs facteurs. Le premier est le travail de préparation, puis le type d’enduit et le support. A côté de cela, les finitions choisies, l’accessibilité au chantier, le professionnel, la région, etc. jouent aussi sur le prix. Pour avoir l’offre la plus avantageuse, il faut faire établir plusieurs devis. On peut aussi se renseigner sur le TVA intermédiaire à 10 %.
À titre indicatif, le prix d’enduits de façade dans les magasins de bricolage oscille entre 8 euros à 22 euros/m2. Pour une pose et fourniture comprises, le prix va de 20 à 80 euros/m2. Ces prix concernent principalement les enduits monocouches. Pour la technique traditionnelle, dont l’enduit taloché, il faut prévoir un budget autour de 50 euros au mètre carré. Et pour terminer, concernant les styles plus complexes, mais durables, le prix peut aller jusqu’à 100 euros le mètre carré. On peut citer comme exemple les enduits à motifs.