Avoir un bon prix de métrage en loi Carrez est essentiel pour préserver sa marge bénéficiaire à la vente d’un bien immobilier. Le métrage selon la loi Carrez est une étude diagnostic qui détermine la surface habitable d’une habitation selon des critères définis. Ce dispositif est une protection des futurs acquéreurs contre des vendeurs peu scrupuleux tentant de surestimer la superficie habitable de leur bien. Mais ce mesurage obligatoire est un investissement de plus pour tout propriétaire qui a l’intention de vendre son bien. Heureusement, il existe certaines aides comme la TVA pour l’aménagement de la maison. Qu’en est-t-il exactement de ce métrage loi Carrez et notamment de son prix ?
Métrage en loi Carrez : quelques rappels
Cette opération de diagnostic immobilier est imposée depuis 1996 aux vendeurs de biens immobiliers via une loi portant le nom du député initiateur Gilles Carrez. Plus exactement, ce métrage s’adresse aux biens en copropriété (maison en lotissement, appartement). Elle vise à différencier les parties privatives et celles communes, pour servir ensuite de base de calcul des charges. Cette loi oblige à insérer dans le contrat de vente, toutes les données indiquant la superficie privative (surface habitable) déterminée selon un système de calcul bien déterminé. Le calcul n’inclue pas les surfaces que constituent les murs, les escaliers et les ouvertures entre autres.
L’absence de cette mention et son manque d’exactitude feront encourir des sanctions aux vendeurs (annulation de la vente, compensations financières pour l’acquéreur…). Cela étant dit, la loi Carrez autorise une marge d’erreur de 5% maximum dans la détermination de la surface habitable réelle du logement. A noter que le certificat Carrez est attribué au propriétaire à titre permanent. Mais en cas de modification ultérieure de la surface bâtie, un autre métrage est à effectuer.
Les parties qui entrent et qui sont exclues dans le calcul d’une surface Carrez
L’objectif de la loi carrez est donc de préciser ce que le futur acquéreur aura réellement en termes de surface habitable, en excluant les surfaces qu’il ne pourra pas exploiter en termes d’habitation. Le calcul de la surface Carrez comptabilise ainsi toutes les parties (planchers) offrant au moins 1,8 m de hauteur sous plafond. Ce sont entre autres, les chambres, la cuisine, la véranda, le sous-sol, les combles et le grenier. Il faut donc distinguer les superficies qui n’entrent pas dans ce critère, mais aussi certaines surfaces non habitables.
Les surfaces avec hauteur sous plafond de moins de 1,80 m
Ce sont les premières superficies à exclure du calcul. Il s’agit par exemple des parties des combles où la hauteur sous plafond est de moins de 1,8 m, de la mezzanine, des toilettes sous les escaliers, ainsi de suite.
Les cloisons et les embrasures de portes et fenêtres
Les parties qu’occupent les parois verticales (cloisons et murs) ainsi que les emplacements des ouvertures n’entrent pas dans le calcul.
Les autres emplacements exclus
Certains emplacements n’entrent pas en ligne de compte dans les modalités d’application de la loi Carrez. Il s’agit du garage, du parking, de la cave, même s’ils ont un caractère privatif.
Le cas des placards
Les placards comptent normalement parmi les surfaces à comptabiliser dans un métrage en loi Carrez. Toutefois, la règle de la hauteur de 1,8 m sous-plafond leur est aussi applicable.
Les indications de prix en métrage loi Carrez
Le métrage Carrez peut être mis en œuvre par le propriétaire du logement en copropriété. Aucun dispositif légal n’oblige un propriétaire vendeur à faire appel à un expert dans la réalisation d’une telle opération. Il lui suffit de prendre en compte le principe et les normes de mesurage selon la loi Carrez. Mais sachant que les sanctions entraînées par la mention de données erronées au sein du contrat de vente sont importantes, il vaut mieux s’assurer d’un bon mesurage en confiant cela à un professionnel.
Le prix du métrage loi Carrez varie avant tout en fonction du diagnostiqueur en charge, sachant que les moyens mis en œuvre et l’expérience, entre autres, sont différents. Les métreurs prennent également en compte la taille et les spécificités des lieux. Mais il est tout de même possible d’établir des tarifs indicatifs en ce qui concerne le métrage en loi Carrez, de façon à situer tout un chacun dans le marché. Si la moyenne se situe autour de 150 euros, le métrage en loi Carrez coûte moins cher pour un appartement. Le prix avoisine les 75 euros en moyenne pour un studio. Il sera un peu plus de 100 euros pour un 3-pièces. Par ailleurs, il fluctue autour de 110 à 150 euros pour une maison.