Les normes en matière d’extension de maison sont des éléments essentiels pour garantir la qualité d’un tel ouvrage. Il faut reconnaître que le prix d’une telle rénovation d’habitat vaut toutes les mesures visant l’excellence des travaux.
Types d’extension de maison | Prix moyen au m2 |
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Extension bois | 1 400 euros |
Extension en acier | 2 400 euros |
Extension en parpaing | 1 900 euros |
*Prix indicatifs TTC chez une liste d’entrepreneurs
Les différentes normes en extension de maison
Un bon nombre de critères qualifie certains ouvrages et leur attribue une propriété à être utilisée normalement. Pour réunir ces critères, les ouvrages en question doivent avoir été réalisés sur la base de différentes règles. Elles doivent aussi être régies par des modalités techniques. La proscription de celles-ci se fait par une autorité ou un groupement de métier : les normes. En l’occurrence, l’extension d’une maison se soumet à ce principe dans la plupart des cas. Mais il existe des spécificités pour chaque type d’extensions de maison. Effectivement, les matériaux utilisés sont de nature variable et les approches constructives différentes.
Normes pour l’extension de maison en bois
De manière générale, la réalisation de l’extension en bois pour une maison repose principalement sur la NF DTU 31.2 pour la « construction de bâtiments avec ossature en bois », hormis les ouvrages à pans de bois avec remplissage. Cette norme touche autant les constructions sur site que les ouvrages préfabriqués. D’autres réalisations peuvent se rapporter à différentes autres normes comme la NF DTU 39 pour le vitrage, la NF DTU 31.3 pour les constructions en bois avec connecteurs métalliques…
Règles techniques pour une extension acier
Un parterre de prescriptions techniques entoure la réalisation des extensions de maisons en acier, en surélévation ou latérale. Il s’agit par exemple de la NF DTU 32.3 pour les ossatures acier et 32.1 pour la charpente métallique. Pour les kits d’extension métallique amovibles, on doit observer la NF DTU 35.1. Notamment pour les cloisons amovibles et démontables.
Normes applicables aux extensions en parpaing
Les extensions de maison en parpaing sont soumises, entre autres, à la norme NF DTU 20.1 pour les ouvrages en maçonnerie de petits éléments. Et ce, que les parois soient porteuses ou non. Elle établit notamment les caractéristiques exigées aux joints, ainsi qu’à certaines techniques de pose.
Les autres règles générales de montage d’extensions de maison
Il s’agit en somme d’un ensemble de travaux de nature assimilée autant à une construction initiale qu’à une rénovation. Mais l’extension de maison est davantage considérée comme la création d’un espace utilisable ou habitable. Cela fait l’objet de règles communes des bâtiments neufs. Notamment, sa mise en œuvre doit respecter les normes RT (RT2012…). En même temps, elle est conditionnée par les exigences de constructibilité des PPRI (plan de prévention des inondations qui classifie les terrains sous zone blanche, bleue ou rouge) et des PLU (plan local d’urbanisme).
Les obligations en matière d’extension de maison
En respect du PLU, l’extension de maison peut également être soumise à quelques règles administratives. Principalement en fonction de sa dimension.
- Est donc soumis seulement à une déclaration préalable l’extension de maison dont la surface plancher est inférieure à 20 m2, ou à 40 m2 si le PLU le permet.
- Est soumis à une obligation de demande de permis, l’extension en bois, en acier, en parpaing ou autre dont la surface au sol dépasse les dimensions précédentes ou qui est situé dans une zone classée.
- Si la surélévation, l’extension latérale ou en excavation de la maison portent sur une nouvelle surface de 150m2 ou plus, il est obligatoire de recourir à un architecte.
À noter que ces règles touchent aussi les aménagements intérieurs faisant gagner les mêmes surfaces utilisables, dont la transformation des combles perdus ou aménageables.
Les exceptions aux règles
Les normes pour extension de maison peuvent avoir leurs exceptions. À propos du respect de la RT2012 par exemple, cela ne concerne que les extensions de maison comprenant une salle d’eau. Pour les vérandas et autres extensions de même aspect avec remplissage en verre non destinées à être une pièce à vivre, il n’y a pas de règles en ce qui concerne la surface des baies…
À vrai dire, une multitude de normes et d’exceptions s’ajoute à celles énumérées ci-dessus. Leur lecture même nécessite une aptitude et une expérience approfondie. Leur mise en œuvre exige une parfaite maîtrise, sachant qu’elles doivent remplir les cahiers des charges.
Les normes techniques applicables en matière d’extension de maison
Nombreuses sont les solutions permettant d’effectuer l’agrandissement maison. Il est notamment possible d’utiliser du bois, du parpaing ou du béton. Le choix à opérer doit dépendre des besoins et des envies du propriétaire de l’immeuble. Celui-ci a notamment intérêt à opter pour l’extension en dur s’il souhaite adopter une solution durable, le parpaing et le béton étant particulièrement résistant aux intempéries. Le bois, lui, est un matériau beaucoup plus esthétique. Il donnera à votre maison une très belle plus-value.
D’ailleurs, le propriétaire peut également se tourner vers l’agrandissement toit plat : une solution à la fois design et moderne. Il faut juste que le toit soit légèrement incliné afin d’éviter la stagnation des eaux pluviales. Un autre moyen est également disponible : l’extension de la maison avec un cube (prolongement d’une façade, extension en L, etc.). En réalité, quel que soit le projet d’agrandissement du maître d’ouvrage, celui-ci doit toujours penser à l’harmonie de l’ensemble, une fois le chantier terminé. Il est conseillé de réaliser une étude sérieuse avant d’entamer les travaux. L’intervention d’un professionnel en la matière sera également utile pour analyser la faisabilité, le coût et les différentes phases du projet.