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Assurance décennale pour auto-entrepreneur : combien ça coûte ?

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Un artisan réfléchit au coût de son assurance décennale sur un chantier, document à la main, en pleine prise de décision.

Quand on se lance dans le bâtiment en tant qu’auto-entrepreneur, on a souvent la tête dans les devis, les chantiers et les premiers clients à rassurer. Néanmoins, très vite, une réalité s’impose : sans assurance décennale, pas de vraie sérénité.

Cette couverture permet de cocher une case administrative, mais elle vous protège également pendant dix ans contre les dommages qui pourraient survenir après la fin des travaux. De plus, elle rassure vos clients dès le premier rendez-vous. Alors oui, elle a un coût, parfois conséquent, mais c’est le prix à payer pour travailler en règle et dormir tranquille. Vous vous demandez ce que vous allez vraiment payer, ce qui est obligatoire, ou encore ce que cette fameuse garantie couvre ? Nous allons tout vous dire. 

Quel est le prix moyen d’une assurance décennale pour auto-entrepreneur ?

Le tarif d’une telle garantie n’est pas fixe. Il dépend de votre métier, de votre expérience et de votre niveau de risque. Un peintre ou un carreleur paiera logiquement moins qu’un maçon ou un couvreur, car les enjeux techniques et structurels ne sont pas les mêmes. De même, votre chiffre d’affaires déclaré, votre ancienneté et vos éventuels antécédents de sinistres influencent aussi le tarif final.

Pour une activité considérée comme à risque modéré, comme une rénovation légère ou une petite plomberie, comptez entre 900 et 1 500 € par an. En revanche, dès que vous touchez au gros œuvre, les primes montent rapidement. Ici, les 2 500 à 3 000 € ne sont pas rares, surtout si vous exercez en zone urbaine dense comme l’Île-de-France.

Pour vous faire une idée plus précise, voici les prix selon le métier :

  • Peintre : 600 à 1 200 €
  • Électricien : 900 à 1 400 €
  • Plombier : 1 000 à 1 600 €
  • Menuisier : 900 à 1 300 €
  • Maçon : 1 800 à 2 500 €
  • Charpentier : 1 500 à 2 500 €

Pourquoi l’assurance décennale est-elle obligatoire pour un auto-entrepreneur ?

La Loi est claire : toute intervention sur la structure ou la fonctionnalité d’un bâtiment engage la responsabilité décennale. Cela signifie que pendant dix ans après la livraison du chantier, vous êtes responsable des dommages qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou le rendent inhabitable.

D’ailleurs, les clients exigent aujourd’hui systématiquement une attestation d’assurance décennale avant même de signer un devis. C’est un gage de sérieux, de professionnalisme et surtout de sécurité pour eux. Pour vous, c’est une vraie protection juridique et financière en cas de litige. Pas de quoi hésiter.

Quelles professions sont concernées par cette obligation ?

Tout artisan du BTP qui touche à la structure ou à la pérennité d’un bâtiment est concerné. Cela va des maçons aux couvreurs, en passant par les électriciens, plombiers ou menuisiers lorsqu’ils interviennent sur des éléments durables. Même les auto-entrepreneurs spécialisés en rénovation légère peuvent être concernés s’ils modifient les caractéristiques techniques d’un logement.

Si vous ne faites “que” poser des cuisines ou réparer des serrures, vous êtes peut-être en dehors du périmètre. Cependant, la frontière est mince. Un simple changement d’usage ou un chantier mal défini peut vous faire basculer dans l’obligation. Alors, mieux vaut vérifier avec un courtier ou un assureur spécialisé que de miser sur une interprétation personnelle.

Quels risques l’assurance décennale couvre-t-elle réellement pour un auto-entrepreneur ?

On parle ici des dommages graves, ceux qui empêchent un bâtiment d’être utilisé normalement ou qui compromettent sa solidité. Une infiltration persistante, un affaissement du plancher, une fissure dans un mur porteur… voilà des situations typiquement couvertes.

Toutefois, l’assurance décennale pour auto-entrepreneur ne s’arrête pas à la structure visible. Elle prend aussi en charge les défauts qui rendent un bien impropre à sa destination. Elle peut, par exemple, couvrir une salle de bain inutilisable, une mauvaise isolation provoquant moisissures et humidité, ou des matériaux mal posés entraînant un inconfort majeur. Même si tout semble “tenir debout”, le simple fait que l’usage soit compromis suffit à déclencher la couverture.

C’est pour cela qu’on parle de devoir de résultat. Pendant dix ans, vous êtes responsable. Et c’est précisément là que cette assurance devient votre meilleure alliée.

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