Les clôtures économiques séduisent souvent par leur prix attractif et leur simplicité d’installation. Cependant, leur résistance aux saisons froides soulève de nombreuses questions parmi les propriétaires. Certaines formes de clôtures peu coûteuses montrent rapidement leurs limites face aux rigueurs hivernales, affectant durablement leur fonctionnalité et leur esthétique.
Il existe une diversité de matériaux qui répondent à des besoins variés, mais tout n’est pas aussi durable qu’il y paraît. Pourtant, la fragilité hivernale peut compromettre l’usage et l’apparence des clôtures à bas coût. Alors, quelles clôtures bon marché risquent de ne pas survivre à l’hiver ?
Le grillage souple : l’option la moins chère mais fragile en hiver
Le grillage souple est souvent choisi par ceux qui disposent d’un budget limité, en raison de son prix très abordable. Il est fabriqué à base de fils métalliques tressés recouverts d’une couche de PVC, ce qui offre une certaine protection contre la rouille. Cependant, ce revêtement ne protège pas toujours contre les déformations dues aux intempéries. En effet, en hiver, lorsque les températures chutent brutalement accompagnées de pluies gelées ou de neige lourde, le grillage se fragilise considérablement.
Les mailles peuvent se déformer facilement sous l’effet du gel et du poids de la neige, provoquant un affaissement visible de la structure. Quand le vent souffle fort, la souplesse devient un désavantage, car le grillage peut se plier ou se déchirer aux points d’attache. De plus, les piquets utilisés pour soutenir le grillage, souvent peu solides, peuvent pourrir ou se détériorer rapidement dans un sol humide et gelé. Pour préserver un grillage souple, il faudrait renforcer la structure, ce qui annule l’avantage financier initial.
Les clôtures en bois non traité : un charme éphémère face au gel
Le bois est apprécié pour son aspect naturel et chaleureux, et certaines clôtures bon marché misent sur ce matériau sans traitement performant. Ces panneaux en bois bas de gamme ou issus de bois non traité sont très sensibles à l’humidité et aux cycles gel-dégel. En hiver, le bois absorbe l’eau, gonfle puis se fissure au moment du gel. C’est un problème fréquent qui conduit au pourrissement des planches ainsi qu’à une perte rapide d’intégrité mécanique.
Sans protection adéquate comme la lasure ou l’huile de lin, ces clôtures voient leur durée de vie limitée à quelques saisons. Elles peuvent aussi se déformer avec les variations d’humidité, provoquant des panneaux gondolés, parfois même détachés du support. Par conséquent, même si les clôtures en bois non traité affichent un prix attractif à l’achat, leur coût réel explose dès lors qu’il faut envisager réparations ou remplacements réguliers. Cette fragilité hivernale constitue un facteur à considérer sérieusement au moment du choix.
Les panneaux en PVC fin : esthétique mais vulnérables aux intempéries hivernales
Les clôtures en PVC sont populaires pour leur facilité d’entretien et leur apparence moderne. Cependant, les modèles bon marché dotés de lames fines affichent une faible résistance aux conditions climatiques sévères. Le froid intense provoque une rigidification du plastique, ce qui entraîne une augmentation du risque de casse en cas de choc ou de vent violent. Ce phénomène est accentué si le PVC n’est pas de qualité supérieure ou si la fabrication est économique.
En hiver, ces panneaux peuvent donc se fissurer ou se déformer, surtout aux angles ou aux zones d’assemblage. Par ailleurs, le contact prolongé avec le sol humide peut créer une accumulation d’humidité sous les lames, favorisant le développement de moisissures et ternissant leur aspect. L’entretien reste limité mais la moindre dégradation est difficilement réparable, ce qui pousse souvent à un remplacement complet. Pour une clôture durable, il est donc préférable d’éviter les PVC fins peu qualitatifs même s’ils paraissent très économiques au départ.
La résistance des clôtures bon marché face à l’hiver reste un enjeu essentiel à anticiper lors de leur choix. Même si leur prix attire, il faut comprendre les risques liés à certains matériaux peu résistants en période froide. Loin d’être universelles, ces options demandent un entretien minutieux ou un renouvellement fréquent, ce qui peut vite peser sur le budget initial.
