Etant donné la multitude de facteurs qui jouent dans la création d’un verger, on pourra difficilement en estimer le prix exact au m². Cependant, en faisant un tour d’horizon sur ce qui compose un verger, ce dossier vise à vous donner une idée estimative de ce que pourrait coûter ce projet. D’autant plus qu’un nombre croissant de français est aujourd’hui convaincu de l’intérêt d’avoir un verger. Un choix motivé par la possibilité d’avoir sa propre récolte de fruits succulents n’ayant rien à voir avec les fruits du commerce. On fait le point.
Prix d’un terrain au m² | variable suivant les régions |
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Un cognassier | entre 20 à 40 € |
Un figuier d'1m60 avec un tronc de 25 cm | entre 120 et 140 € |
Un noisetier | entre 40 et 70 € |
La nectarine | entre 15 et 70 € |
Un pêcher, un pommier et un poirier | entre 15 et 40 € |
Un poirier et un pommier en espalier | entre 50 et 70 € |
Un prunier : mirabelle et quetsche | entre 15 et 50 € |
Prix au m² d’un verger : quels sont les types existants de vergers ?
On appelle un verger un espace qui se destine spécialement à la plantation d’arbres fruitiers. Les propriétaires de vergers ont l’avantage d’avoir toute une variété de fruits toujours à portée de main. On peut trouver différents types de vergers. Ce sont principalement :
Le petit verger
C’est une forme commune de verger dans les villes, d’où son autre nom « jardin de ville ». Au contraire du pré-verger, vous n’avez besoin que d’une superficie entre 50 à 100 m² située dans le jardin, un balcon ou une terrasse pour en créer un.
Le pré-verger
Un pré-verger s’apparente à l’agroforesterie. Nul besoin d’établir un plan de verger puisque les arbres y sont plantés librement. Souvent, on a moins de 100 arbres par hectare dans ce type de verger.
Le verger bio
Connu pour produire des fruits plus goûteux exempts de pesticides et concentrés en arômes, ce verger favorise les variétés de fruits moins sensibles aux maladies. Les arbres y poussent lentement, au rythme de la nature.
Le verger conservatoire
Contribuant à la sauvegarde de notre patrimoine fruitier, on y cultive surtout des fruits oubliés.
Quels sont les facteurs à prendre en compte dans l’estimation du prix au m² d’un verger ?
L’évaluation du coût d’un verger, au m² ou dans sa globalité, implique de considérer la région. En effet, le prix du terrain varie d’une région à une autre. Suivant vos possibilités, la superficie d’un verger peut se compter en hectares ou en ares. Mais le prix d’un verger est aussi inhérent au niveau de productivité de votre lopin de terre, ainsi que du marché. Chaque type et chaque variété d’arbres fruitiers que vous souhaitez y planter a un prix plus ou moins abordable.
Vous allez devoir inclure dans le budget le coût de la plantation des fruitiers. C’est essentiel pour démarrer l’exploitation. Pour la création d’un verger, le tarif de la main-d’œuvre équivaut souvent au SMIC s’ajoutant aux charges sociales. Le prix pour installer l’irrigation comprenant la pose et l’achat du matériel viendra alourdir la note. N’oublions pas de mentionner le coût d’entretien du verger.
Les divers outillages nécessaires à l’exploitation tels qu’un filet, un tuteur, un sécateur, une débroussailleuse ; la mécanisation comme un tracteur… Tout cela représente un coût annexe à prévoir. Il va sans dire qu’une récolte productive vous astreint à investir dans la protection phytosanitaire et la fertilisation. Un bon entretien de vos fruitiers les prémunit contre les maladies.
L’estimation du prix au m² d’un verger dépend aussi du prix des arbres fruitiers
Le prix d’un arbre fruitier est déterminé par sa variété, son âge, sa hauteur, voire sa circonférence.
Prix des variétés classiques d’arbres fruitiers
Un cognassier est entre 20 à 40 €, un figuier d’1m60 avec un tronc de 25 cm se propose entre 120 et 140 €. Un noisetier est entre 40 et 70 €. La nectarine est entre 15 et 70 €. Un pêcher, un pommier et un poirier coûtent entre 15 et 40 €. Cependant, un poirier et un pommier en espalier seront plus chers : entre 50 et 70 €.
Prunier : mirabelle et quetsche se tarifent entre 15 et 50 €. Une demi-tige d’amandier coûte entre 20 et 40 €. Un abricotier est entre 20 et 50 €. Un cerisier ainsi qu’un châtaignier commun est entre 15 à 50 €, suivant la variété. Suivant le type de verger, il est possible de cultiver des fruitiers nains, accessibles entre 30 à 60 € la pièce. Il faut à peu près le même prix pour l’achat d’arbres fruitiers exotiques : entre 30 et 70 € l’unité. Enfin, à titre indicatif toujours, un plant de vigne peut coûter entre 20 et 40 €.
La réglementation et les subventions dans le développement des vergers
La réglementation et les subventions jouent un rôle crucial dans le développement des vergers, influençant à la fois les coûts initiaux et les dépenses à long terme. En France, les propriétaires de vergers doivent se conformer à diverses réglementations locales, notamment celles concernant l’utilisation des pesticides, la protection des paysages, et la gestion de l’eau.
Ces règles visent à assurer une production durable et respectueuse de l’environnement. Par exemple, les zones classées Natura 2000 ou d’autres zones protégées peuvent restreindre certaines pratiques, obligeant les agriculteurs à adopter des méthodes spécifiques, souvent plus coûteuses, mais respectueuses de l’environnement.
Elles peuvent également imposer des coûts supplémentaires, comme l’achat de produits biologiques ou l’installation de systèmes d’irrigation conformes aux normes environnementales.
D’autre part, des subventions sont disponibles pour encourager la plantation et l’entretien des vergers. Ces aides financières peuvent provenir de programmes européens, comme la PAC (Politique Agricole Commune), ou de programmes nationaux et régionaux. Par exemple, des subventions sont accordées pour l’achat de plants, la mise en place de systèmes d’irrigation durable, ou encore pour les vergers bio, afin de promouvoir l’agriculture biologique. Ces subventions peuvent réduire considérablement les coûts initiaux de création d’un verger et soutenir sa viabilité économique à long terme.
Bons à savoir
Le choix de la parcelle n’est pas à laisser au hasard. Les fonds de vallées encaissées, les endroits situés près d’un chêne ne sont pas faits pour y aménager un verger. Préférez un sol fertile, sain, pas trop loin de chez vous. Enfin, optez pour des arbres fruitiers adaptés à votre climat local.